Ma rencontre inopinée avec René de Obaldia
Ce mardi 21 septembre nous étions invités par la secrétaire particulière du romancier historien Gonzague Saint Bris, également fondateur de la mythique "Forêt des Livres" où j'expose mes livres depuis deux ans. Marie-Claude Mahiette, véritable cheville ouvrière de cet évènement nous fait l'honneur de son amitié. En cette soirée, elle se voit remettre par le ministre Hervé Novelli, la médaille de l'ordre du mérite et nous a invités à assister à cet évènement.
Nous arrivons donc Marc et Evelyne Kerrien nos amis de Noyal Pontivy qui travaillent à Paris, et moi vers 19 h quai de Bercy au n° 109. Pour entrer au Ministère des Finances et de l'Economie Il faut montrer patte blanche, évidemment : cartons d'invitation, contrôle d'identité, passage de nos sacs sur le tapis du scanner... C'est normal surtout en cette période où Vigie Pirate est activée à son niveau supérieur. Mais nous avons échappé à la fouille au corps. Nous accédons enfin dans la salle de réunion où se rassemblent tous les invités. Notre ami Gérard Robert Tomasini (ancien huissier à l'Asemblée Nationale) nous accueille le premier. Marie Claude est là, très entourée et nous accueille à son tour.
Après quelques minutes on nous invite à prendre l'ascenseur pour le 7ème. Arrivée là, je prends cette photo pour mes amis facebook et leur faire deviner où je me trouve. Seule Violette devine. ;-)
Nous sommes plus d'une soixantaine. La famille, les amis de Marie Claude, pas mal de journalistes mais surtout Mr le ministre Hervé Novelli, la comtesse Saint Bris et son fils Gonzague, et quelques bénévoles de la Forêt des Livres.
Mr Hervé Novelli, rencontré déjà par deux fois lors de mes dédicaces à la Forêt des Livres, y a présenté cette année son livre sur les autoentrepreneurs. C'est lui qui est à l'instigation de cette formidable idée de l'autoentreprise. Gros succès, évidemment. Plus de 520 000 autoentreprises créées à ce jour.
Marc et Evelyne Kerrien, invités eux aussi pour avoir participé à la dernière Forêt des Livres avec nous, ont également apprécié la soirée et j'attends le reportage d'Evelyne pour agrémenter mon compte-rendu. Après le discours d'Hervé Novelli et celui de Marie-Claude nous apprécions le buffet excellent et le champagne.
Alors c'est le défilé devant les photographes. Personnellement j'aime ces deux photos-là (normal, non ? Ne suis-je pas une grande petite romantique ?)
Là je me dis "Wahouhh comme il est grand !"
Et là, je me dis "pourvu que je ne bafouille pas..."
Pfff ! Pensez-vous... comme une grosse timide que je suis, je n'ai réussi à prononcer que quelques inaudibles mots dont je ne me rappelle plus la teneur... Moi, impressionnée ? Non... presque pas...
Notre amie Marie Claude Mahiette, bien entourée, à sa droite le ministre Hervé Novelli, à sa gauche Mr Emmanuel de la Taille et Gonzague Saint Bris.
.
Les Noyalais Evelyne et Marc Kerrien.
Emmanuel de la Taille, homme de médias et de réseaux, au contact de qui on se sent tout de suite à l'aise.
et puis et puis ...
Rappelez-vous, je vous ai déjà raconté mon amour du théâtre, mes années de scène et de tournées, mes rencontres, mais jamais je n'aurais cru que je rencontrerai l'auteur qui m'a donné le virus de la scène,
René de Obaldia, himself, l'auteur des Impromptus dont le Défunt, l'auteur joué dans le monde entier, et qui possède un nombre incalculable de "veuves" appelées Julie. Eh bien ce soir j'ai été embrassée par un jeune homme de 92 ans, en meilleure forme que moi, et qui m'a séduite ! Né en 1918, il aura 92 ans le 22 octobre.
"J'ai le plaisir d'embrasser toutes les Julie que je rencontre de par le monde" me dit-il. J'avais en effet interprété ce rôle au lycée, à l'âge de 15 ou 16 ans. Mis en scène avec mon amie de l'époque, Hélène, qui interprètait Madame de Crampon. Nous avions ensemble créé les costumes, les chapeaux couverts d'oiseaux et de fleurs... Quelques mois d'intenses répétitions dans la passion et la joie, et puis une représentation à la fin de l'année scolaire devant les élèves ! Mon premier bonheur de scène.
Il s'est montré gentil et attentif alors que je lui racontais mon parcours depuis ma première scène jusqu'à ce jour. "Finalement vous avez bouclé la boucle puisque aujourd'hui vous écrivez". Oui, je lui ai avoué que je venais de terminer l'écriture d'une comédie burlesque et musicale... entre autres.
Et puis nous avons papoté quelques minutes de notre passion commune.
A la fin de la soirée j'ai enregistré une petite interview de lui avec mon camescope en lui demandant l'autorisation de publier sur Internet et avec humour il me répond : "alors peut-être que je vais devenir célèbre dans le monde entier !" Merci à Valerie Bochenek (créatrice de bijoux et ecrivain) qui a tenu ma caméra le temps de cette petite interview impromptue.
Merci mille fois Monsieur René de Obaldia pour votre humour, votre intelligence, votre gentillesse et votre beauté qui n'est pas qu'intérieure.
Pour finir je voudrais reprendre les derniers mots du discours de Marie-Claude, prononcé à la fin de celui de Mr Hervé Novelli, et qui reprenait le poème de Louis Aragon : "C'est une chose étrange à la fin que le monde"...(Titre du dernier ouvrage de Jean D'Ormesson, président d'honneur de la dernière Forêt des Livres le 29 août 2010.)
C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moment de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
-
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau,le vent,la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant
-
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent les voix
C'est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont chez eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre...
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle
Louis Aragon
N'est-ce pas que ce fut une belle soirée, riche de belles rencontres, poétiques, romantiques...
Liza Lo Bartolo
ps : pour recevoir toutes les nouvelles publications, abonnez vous à ce blog ! C'est si facile !